vendredi 27 novembre 2009

Shoot the runner.




It's gonna be all right, Nickie, go ahead. Shoot. Shoot, Nickie.

dimanche 22 novembre 2009

Needle in the hay


La nausée. Atroce moment où l'inconscient dicte vos actes. Et l'impuissance, barrage à l'existence. J'avance sur une route où les visages n'en sont pas, où les corps ne sont plus. Un cri insupportable, terrible mélange de remords et d'actes manqués. Je ne vois plus vos rires, la peur les a balayé. Le projecteur s'allume. Sur le mur défilent continuellement des souvenirs qui n'en sont pas. Qui n'en sont plus. Idéaliser, se construire un semblant de relation. Et se jeter, la folie accrochée au visage. Compter ses échecs, pleurer et puis tenter d'oublier. Se droguer d'images, de gestes et de mots sortis de l'imaginaire palpitant d'autrui. N'être finalement qu'un brouillon, où les rayures effacent nos projets d'éternels enfants. « Les gens aiment voir souffrir leurs héros » disait Bowie. Qu'à force de vouloir l'ailleurs, on devient une ombre terriblement néfaste. Parce que finalement, ce qui fait vraiment mal, c'est de lire sur le visage des autres la détresse et la haine qu'on leur inspire. Allons bon, laissons les se détruire. Et rions, puisque c'est la seule chose qu'il nous reste.


Musique :

L'album Love Comes Close de Cold Cave, résolument le meilleur truc qu'il soit arrivé à la New Wave depuis longtemps.
The XX et leur album éponyme, incroyablement sensuel.
Florence and The Machine avec Lungs, définitivement envoûtant.

Cinéma :

Nicolas Winding Refn et sa trilogie Pusher.
The Thing de John Carpenter, désormais classé pour moi bijou du cinéma d'horreur.
Imaginarium of Doctor Parnassus, parce que le temps n'a pas altéré le talent de Terry Gilliam.